… j’en ai profité pour faire un galop d’essai sur la petite nouveauté de la marque allemande, la R1200 R 9T !

Un petit coup d’oeil furtif à la R75/6 exposée à la concession avant de me pencher sur son look savamment néo-rétro avec son capot de selle couleur alu et ses flancs latéraux en alu brossé du meilleur effet.

Annoncée par le vendeur comme une série limitée à 800 exemplaires en France et qui ne sera pas reproduite l’année prochaine (info ? intox ?), la R1200 9T se veut être le modèle phare de BMW cette année.

Le flat twin de la R1200 R, les suspensions de la S1000RR, une gueule d’enfer et une finition irréprochable (logo BMW dans l’optique avant, ligne Akrapovic avec double-sortie, selle avec dosseret,…), il est vrai que l’on est facilement sous le charme.

Les 20 minutes d’essai m’auront permis de constater ce qu’a relaté la presse spécialisée : un moteur coupleux et assez souple (davantage que la boîte de vitesse en tous les cas), une agilité servie par une partice cycle très agréable, un freinage au diapason du moulin… La 9T est très facile à prendre en main, dégage des décibels jouissifs même si j’attendais davantage de la ligne Akra. Une petite déception du côté des commandes toutefois, avec un sélecteur un poil bas et surtout des commodos très basiques (utilisation des clignotants mal-aisée).

La R1200 R 9T se rapproche toutefois davantage d’un bon gros roadster que d’une néo-rétro vaguement café-racer : la position de conduite reste celle d’un roadster, la selle ne propose pas le recul nécessaire à l’installation de bracelets (au catalogue des accessoires toutefois) afin de s’allonger sur la bête.

Pour résumer, la 9T est un très bon choix pour ceux qui cherchent un roadster de caractère, avec un gueule qui sort des standards anguleux japonisants actuels… et qui disposent d’un solide budget (prix d’entrée à 15 000€ mais peu d’options à prévoir).

Laisser un commentaire