J’ai donc acquis une Norton Commando Café Racer d’occasion en Septembre 2012. Vous pouvez lire dans l’article suivant la véritable saga qui a précédé à sa mise en état de fonctionner.

Je vous fais partager ici mon retour d’expérience et mes premières sorties et essais avec la bête : ce qui est beau fait que l’on a un coup de coeur pour l’engin mais aussi ce qui l’est moins et qui est anormal pour une moto vendue en 2012 au tarif de 20000 euros (19760 en fait)…

La vue générale de la Norton Commando 961 est disponible ici.

 

** Le bon **

 

– L’esthétique :  l’engin est tout simplement magnifique. Le twin en V apparent et les carters chromés se marient magnifiquement avec l’or des suspensions AV et AR. Les formes du réservoir et de la partie AR sont merveilleusement équilibrées. Toutes ces qualités en font une moto à part, qui détournera l’oeil des passants, des afficionados de la moto… et vous attirera même la sympathie des policiers 😉

– La partie cycle : les équipements Brembo confèrent à la moto un freinage sûr et mordant… presque excessif par rapport à la puissance de la moto. Le freinage reste toutefois progressif et est très sécurisant.

Les suspensions Ohlins permettent d’avoir une engin joueur, malgré un cadre assez rigide. La moto s’inscrit facilement dans la courbe. J’ai toutefois noté quelques sensations de guidonnage à vitesse moyenne (120/130 km), finalement dûes à du jeu au niveau de la colonne de direction. Eh oui ! Les vibrations importantes de l’engin contraignent à resserer fréquemment tout ce qui peut l’être…

– La position de conduite : pour ceux qui aiment la position sport ! Bracelets ni trop haut, ni trop bas, la profondeur de la selle permet de trouver facilement une position confortable. Cette dernière accroche assez bien, ce qui évite aux valseuses d’aller dire bonjour de temps en temps au réservoir 😉 Seul bémol, la sensation de ne pas faire corps avec la moto essentiellement dûe à la forme du réservoir. Pas une moto pour faire du circuit quoi !

– Le caractère moteur : c’est probablement le critère qui aise à trancher avec une Triumph Thruxton par exemple. Un bon petit moulin coupleux, que ma maigre expérience me ferait comparer à un Sporster 1200 chez Harley Davidson. De la reprise mais peu d’allonge, un bruit somptueux qui couvre celui d’une Harley et des vibrations à gogo : voilà le programme !

 

** Le moins bon **

 

Le sélecteur : placé beaucoup trop près du cale-pieds, il oblige à reculer le pied afin de l’utiliser avec le bout du pied. Il est par ailleurs assez dur et les vitesses ne sont pas faciles à passer. Ce problème a heureusement été résolu début 2011 avec l’installation d’un sélecteur à biellette qui fournit un confort comparable au sélecteur d’une japonnaise.

– Le point mort : pas facile à trouver, ce qui est certainement un corollaire du point précédent… il y a de plus un problème au niveau du contacteur électronique ; on est parfois bien au point mort mais le « N » vert lumineux ne s’affiche pas sur le cadran.

Les cales-pieds : que dire ? Ils sont moches et en plus ont la fâcheuse tendance à rester bloqués en position haute ! Attention donc aux départs type « water start » pour épater les copains…

– L’absence de feux de détresse : ça ferait tâche sur un Café Racer mais que ce serait utile en conduite citadine…

– L’absence de jauge d’essence : eh oui ! Il faut juste bien penser à remettre à zéro le compteur de trajet à chaque plein. A noter qu’un voyant s’allume sur le tableau de bord à environ 5l de la catastrophe.

– La pédale de frein arrière : tout simplement difficile d’accès car trop près du cale-pieds, elle ne sert en réalité qu’à se caler au feu rouge pour jouer du tam-tam sur le réservoir 😉

– L’affichage en miles : ça fait partie du charme de la moto mais c’est un coup à prendre. Le compteur de vitesse propose une double numérotation en mph et en km/h mais la deuxième est à peine lisible. Autant se mettre une échelle de conversion en tête : (30 mph -> 50 km/h, 50 mph -> 80 km/h, 70 mph -> 110 km/h, 80 mph -> 130 km/h…)

– Le cache du réservoir de liquide de frein AR : placé lui aussi trop près du cale-pieds pilote, il a une légère tendance à frotter sur l’intérieur de la jambe. Bilan à ce jour : deux fermetures éclair de bottines usées jusqu’à la moëlle. God save the boot…

Une réponse à to “Norton Commando 961 Café Racer : essai et retour d’expérience”

  • J’ai depuis la livraison de la 961 de l’huile qui s’écoule par le reniflard le pneu inondé aucune solution chez paradise doncje roule à l ancienne avec un recuperateur d’huile genre bonbonne ? ??

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