Archive pour novembre 2012

Ma Norton Commando 961 Café Racer était déjà équipée de l’options jantes anodisées noires lorsque je l’ai acquise.

J’ai, au fil du temps, ajouté les options suivantes :

Pots courts :Accessoire indispensable, histoire de libérer quelques chevaux et donner à l’engin la sonorité qu’il mérite.Ils sont cependants non homologués et fournis par Norton. Je ne crois pas qu’il existe de concurrence sur le sujet.Les mieux ont été malheureusement jaunis par les passages au banc successifs.
Saute-vent gris :Beaucoup plus « vintage » et en accord avec le look de la moto que le saute-vent carbone d’origine selon moi. Ce dernier ne peut être changé et doit être repeint.Coût de l’opération : environ CHF 250.
Rétroviseurs chromés Shift Oval :Le choix des rétroviseurs fut complexe, la seule évidence étant qu’il fallait remplacer les antennes GSM fournies par Norton.

J’ai opté pour la deuxième option, ce qui m’a contraint à acquérir des pattes de déport chromées ainsi qu’à faire pivoter les commodos vers l’avant afin d’y voir quelque chose..

Clignotants Oval LED Carbone :Là encore, le remplacement des clignotants d’origine s’imposait ; j’ai porté mon choix sur le modèle Oval LED Carbon, dont la décoration carbone se marie parfaitement avec les gardes-boue AV et AR.
Poignées Kuryakyn Iso Grip :Les grips d’origine offrent peu de confort contre les vibrations ainsi qu’un diamètre insuffisant à mes pognes d'(ex-)montagnard.Mon choix s’est donc porté sur les poignées Iso de Kuryakyn, pour la sobriété de leur look ainsi que pour la très bonne absorbtion des vibrations fournies par les boudins en caoutchouc. Ces poignées sont prolongées par des embouts Bullets afin d’atténuer l’épaisseur des grips.Après, le look, on aime ou on n’aime pas, moi j’aime…

 

J’ai donc acquis une Norton Commando Café Racer d’occasion en Septembre 2012. Vous pouvez lire dans l’article suivant la véritable saga qui a précédé à sa mise en état de fonctionner.

Je vous fais partager ici mon retour d’expérience et mes premières sorties et essais avec la bête : ce qui est beau fait que l’on a un coup de coeur pour l’engin mais aussi ce qui l’est moins et qui est anormal pour une moto vendue en 2012 au tarif de 20000 euros (19760 en fait)…

La vue générale de la Norton Commando 961 est disponible ici.

 

** Le bon **

 

– L’esthétique :  l’engin est tout simplement magnifique. Le twin en V apparent et les carters chromés se marient magnifiquement avec l’or des suspensions AV et AR. Les formes du réservoir et de la partie AR sont merveilleusement équilibrées. Toutes ces qualités en font une moto à part, qui détournera l’oeil des passants, des afficionados de la moto… et vous attirera même la sympathie des policiers 😉

– La partie cycle : les équipements Brembo confèrent à la moto un freinage sûr et mordant… presque excessif par rapport à la puissance de la moto. Le freinage reste toutefois progressif et est très sécurisant.

Les suspensions Ohlins permettent d’avoir une engin joueur, malgré un cadre assez rigide. La moto s’inscrit facilement dans la courbe. J’ai toutefois noté quelques sensations de guidonnage à vitesse moyenne (120/130 km), finalement dûes à du jeu au niveau de la colonne de direction. Eh oui ! Les vibrations importantes de l’engin contraignent à resserer fréquemment tout ce qui peut l’être…

– La position de conduite : pour ceux qui aiment la position sport ! Bracelets ni trop haut, ni trop bas, la profondeur de la selle permet de trouver facilement une position confortable. Cette dernière accroche assez bien, ce qui évite aux valseuses d’aller dire bonjour de temps en temps au réservoir 😉 Seul bémol, la sensation de ne pas faire corps avec la moto essentiellement dûe à la forme du réservoir. Pas une moto pour faire du circuit quoi !

– Le caractère moteur : c’est probablement le critère qui aise à trancher avec une Triumph Thruxton par exemple. Un bon petit moulin coupleux, que ma maigre expérience me ferait comparer à un Sporster 1200 chez Harley Davidson. De la reprise mais peu d’allonge, un bruit somptueux qui couvre celui d’une Harley et des vibrations à gogo : voilà le programme !

 

** Le moins bon **

 

Le sélecteur : placé beaucoup trop près du cale-pieds, il oblige à reculer le pied afin de l’utiliser avec le bout du pied. Il est par ailleurs assez dur et les vitesses ne sont pas faciles à passer. Ce problème a heureusement été résolu début 2011 avec l’installation d’un sélecteur à biellette qui fournit un confort comparable au sélecteur d’une japonnaise.

– Le point mort : pas facile à trouver, ce qui est certainement un corollaire du point précédent… il y a de plus un problème au niveau du contacteur électronique ; on est parfois bien au point mort mais le « N » vert lumineux ne s’affiche pas sur le cadran.

Les cales-pieds : que dire ? Ils sont moches et en plus ont la fâcheuse tendance à rester bloqués en position haute ! Attention donc aux départs type « water start » pour épater les copains…

– L’absence de feux de détresse : ça ferait tâche sur un Café Racer mais que ce serait utile en conduite citadine…

– L’absence de jauge d’essence : eh oui ! Il faut juste bien penser à remettre à zéro le compteur de trajet à chaque plein. A noter qu’un voyant s’allume sur le tableau de bord à environ 5l de la catastrophe.

– La pédale de frein arrière : tout simplement difficile d’accès car trop près du cale-pieds, elle ne sert en réalité qu’à se caler au feu rouge pour jouer du tam-tam sur le réservoir 😉

– L’affichage en miles : ça fait partie du charme de la moto mais c’est un coup à prendre. Le compteur de vitesse propose une double numérotation en mph et en km/h mais la deuxième est à peine lisible. Autant se mettre une échelle de conversion en tête : (30 mph -> 50 km/h, 50 mph -> 80 km/h, 70 mph -> 110 km/h, 80 mph -> 130 km/h…)

– Le cache du réservoir de liquide de frein AR : placé lui aussi trop près du cale-pieds pilote, il a une légère tendance à frotter sur l’intérieur de la jambe. Bilan à ce jour : deux fermetures éclair de bottines usées jusqu’à la moëlle. God save the boot…

La dernière version de l'un des 18 effarantes mesures du CISR de Mai 2011 a donc abouti aux éléments suivants :

  • L'obilgation du port de un ou plusieurs équipements rétro-réfléchissants (et non fluorescents) dont la superficie totale devra être au minimum de 150 cm2 sera effective au 1er Janvier 2013
  • Le non-respect de cette loi coûtera à l'usager 2 points et 68 euros d'amende

Ci-dessous le nouvel article R. 431-1-2 du code de la route :

Nouvel article R. 431-1-2 du code de la route

Art. 23. – Après l'article R. 431-1-1, est inséré un nouvel article R. 431-1-2 ainsi rédigé :

Art. R. 431-1-2. – Lorsqu'ils circulent ou lorsqu'ils sont amenés à descendre de leur véhicule immobilisé sur la chaussée ou ses abords à la suite d'un arrêt d'urgence, tous conducteurs et passagers d'une motocyclette d'une cylindrée supérieure à 125 cm3 ou d'un véhicule de la catégorie L5e d'une puissance supérieure à 15 kW/h doivent porter un vêtement muni d'un équipement rétro-réfléchissant dont les caractéristiques sont fixées par arrêté du ministre chargé de la sécurité routière.

Le fait pour tout conducteur ou passager d'une motocyclette ou tricycle visé au premier alinéa de contrevenir aux dispositions du présent article est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la troisième classe.

Cette contravention, lorsqu'elle est commise par le conducteur, donne lieu de plein droit à la réduction de deux points du permis de conduire.

Art. 25. – Les conducteurs et passagers d’une motocyclette d’une cylindrée supérieure à 125 cm3 ou d’un véhicule de la catégorie L5e d’une puissance supérieure à 15 kW/h doivent se conformer à l’obligation prévue à l’article 23 du présent décret au plus tard le 1er janvier 2013.

Toutes les infos sur http://www.moto-net.com/breve.php?RefBreve=4514